L’unicité de l’Absolu

La libération intervient parce qu’enfin l’irréalité de notre personnage nous saute aux yeux. Ce n’est pas que lui la
comprenne intellectuellement. Mais qu’il se reconnaisse en l’Être absolu plus qu’en la moindre de ses expressions relatives.
Ce n’est donc pas comme si notre “château de sable” venait à comprendre qu’il est du “sable” plus qu’un “château”, mais qu’importe les formes et cela que nous croyons, il n’y a jamais eu autre chose que du sable.
Ce n’est pas la forme relative du personnage qui réalise un nouvel aspect en sa Nature absolue. C’est sa relativisation qui est reconnue comme vide et dépourvue de toute existence propre.
Dans la Nature absolue, il n’y a que la Nature absolue. Malgré toutes les formes et les expressions qui la peuplent, rien “d’autre”, rien de “différent” n’existe en elle.