L’irréalité de notre légende
Nous croyons en notre histoire, alors qu’il n’en reste rien. Pourtant, nous agissons comme si elle décidait de notre trajectoire.
Lorsque l’on fait une randonnée et que l’on est rendu à mi-chemin, la moitié de notre parcours a disparu. De la même façon, l’endroit où nous nous situons dans notre itinéraire de vie ne nous permet plus de revenir en arrière, ni de changer les circonstances du passé.
Pourquoi vouloir prendre en compte notre histoire puisqu’elle n’est qu’un souvenir et qu’elle n’est plus modifiable ? À l’inverse, n’est-il pas plus perspicace de nous en voir libres et ainsi repartir d’un bon pied ?