Révéler la perfection
Dans notre tête, toutes les “musiques” proviennent du même “instrument”. Toutes finissent et s’évanouissent. Seul l’instrument demeure parce qu’il n’est pas une musique, parce qu’il n’est pas joué !
Quel dommage de détenir une telle créativité, une telle imagination et de nous perdre en elle jusqu’à oublier notre identité, notre Être ! Celui-ci ne résulte pas d’un “faire”. Il n’est pas non plus une construction. Parmi la multitude, en toute chose, et toute expression, il continue éternellement d’affirmer la Vérité unique et absolue.
Il est vain de parfaire ce qui l’est déjà. Il revient donc au personnage et à sa volonté de s’effacer. C’est lui seul qui par son jeu masque la perfection de la Présence, tout en prétendant s’efforcer de l’obtenir.