De l’art d’ignorer

Parce que nous persistons à croire en nos propres idées, nous nous considérons comme différents de la Vérité. Alors, qu’en réalité, nous en sommes une incarnation, une manifestation, nous pensons le contraire. Pourtant, en aucune façon, nous ne pouvons être différents ou séparer de l’unicité.
À l’instar d’un château de sable sur la plage, nous ne sommes que du “sable”. Qu’importe l’état de notre construction, dans tous les cas, nous restons seulement du sable. Ce n’est que sur le plan mental, que nous sortons de notre nature fondamentale. C’est sur ce même plan, que nous imaginons pouvoir la retrouver, et toujours dans nos pensées, que nous y parvenions plus ou moins.
Pourquoi, sachant tout cela, ne mettons-nous pas un terme à notre délire ? Sommes-nous aussi arrogants que nous autorisons nos argumentations à l’emporter sur l’évidence ? Comment acceptons-nous d’être induits en erreur avec nos propres idées, sans en reconnaitre toute l’absurdité ?

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